Des témoignages

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Bolivie

La CILE reçoit la plus haute distinction des instances juridiques de la municipalité de Pasorapa (Bolivie) et est élue citoyenne d’honneur. La CILE coordonne un projet financé par le Service public de Wallonie et visant à améliorer les conditions d’accès à l’eau potable à Pasorapa, petite ville de 3.000 habitants, située dans une vallée de la Cordillère orientale des Andes, en Bolivie. La CILE a réalisé une étude pour l’optimisation de l’exploitation des ressources hydriques en regard des besoins des communautés locales de Pasorapa. Un bilan hydrologique lui a permis de mettre en évidence l’importance de la ressource souterraine de la vallée et ses potentiels d’exploitation. Elle a également financé des travaux d’amélioration des captages et de l’adduction des eaux et dégagé un budget pour le suivi de la qualité de l’eau analysée contribuant, ainsi, à améliorer et entretenir la gouvernance de l’eau locale. Enfin, elle a mis à disposition de la Maison Médicale locale des moyens d’évaluation et de surveillance de la qualité des eaux.

Sollicitée par la Maire de la ville pour une demande urgente suite à une grave pénurie d’eau dans trois de ses communautés en 2013, la CILE est intervenue pour la fourniture de réservoirs d’une capacité de 1m³ qui permettront aux familles d’être ravitaillées en eau via des camions citernes. Ces mêmes réservoirs pourront ensuite être utilisés pour la collecte des eaux de pluie à partir des toits, après la période de sécheresse.

Sur place, un témoignage : « Si l’alimentation en eau dans la ville s’améliore grâce aux différentes solutions mises en place dans le cadre du projet, il est beaucoup plus difficile de venir en aide aux habitants des petites communautés autochtones, fragiles parce que complètement isolées dans la montagne. Pour certaines de ces communautés, seules les réserves accumulées durant la saison des pluies sont utilisées toute l’année par l’homme et les bovins. De mai à novembre, il ne pleut pratiquement plus, tout s’assèche et les habitants sont parfois amenés, en fin de saison sèche, à partager leur point d’eau, eau devenue sale et boueuse, avec le bétail ! Même si cette solution paraît dérisoire, la mise à disposition d’un réservoir de 1.000 L par famille améliorera sensiblement les conditions rudes de vie pour ces hommes, femmes et enfants attachés à leur terre. »

 

ISTE

L’ISTE, Institut Supérieur des Techniques de l’Eau, « Cité internationale » de l’Université de Liège, propose chaque année, plusieurs stages internationaux de formation continuée à des professionnels du secteur de l’eau soucieux d’améliorer leurs connaissances dans l’optimisation de leur travail de terrain.

Depuis plus de 20 ans, la CILE collabore régulièrement avec l’ISTE pour la formation de personnes dans le secteur de l’eau.

Partenaire de la première heure, la CILE a déjà eu l’occasion de dispenser des matières aussi variées que la technique hydraulique, la protection des captages, la gestion de la qualité de l’eau, ou la bonne gouvernance à des stagiaires venus de nombreux pays d’Afrique et d’Asie.

Un témoignage :

«Durant ma formation à la CILE, j’ai eu le plaisir de découvrir des infrastructures modernes et télégérées dans un site de captage. L’après-midi a été consacrée à la gestion administrative. Je garde un souvenir très satisfait de la qualité de l’accueil du personnel de la CILE, ainsi que de sa disponibilité pendant, mais aussi après le stage. En effet, après plusieurs mois de retour en côte d’Ivoire, j’ai encore pu obtenir des informations pratiques par courriel et ai pu les valoriser dans mon travail. »

 

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