INCIDENT MONTEGNEE
4 November 2024Suite à un problème technique, nous renco
Suite à un problème technique, nous renco
Nous recevons, depuis le 26 février, 10 h, nos clients-usagers au guichet partagé dans les nouveaux locaux de RESA situés Boulevard d’Avroy, 38 à Liège.
La CILE s’inscrit dans une démarche de gestion durable et raisonnée de ses espaces verts. Elle mène des activités de sensibilisation en donnant l’exemple de pratiques favorables à la biodiversité et à l’environnement dans ses zones de captage. Plusieurs parcelles autour de ses réservoirs et châteaux d’eau sont gérés par éco-pâturage ou font l’objet d’un fauchage tardif. De plus, la CILE a mis en place une biosurveillance de ses captages du Néblon. Elle travaille également avec la PWRP pour sensibiliser à l'utilisation de moyens non chimiques pour remplacer les pesticides, protégeant ainsi l'environnement et les ressources en eaux.
Le Programme Wallon de Réduction des Pesticides (PWRP) a été mis en place en 2013 afin de répondre aux exigences d’une directive européenne visant à parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable (Directive 2009/128/CE). L’objectif de cette directive est de réduire les risques et les effets des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement. Elle vise aussi à encourager le recours à la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et à des méthodes ou techniques de substitution, telles que les moyens non chimiques alternatifs aux pesticides.
Le PWRP représente la partie wallonne d’un plan national appelé NAPAN (Nationaal Actie Plan d’Action National).
Plus d'informations sur le site Web PWRP.
La biosurveillance est une discipline qui utilise des organismes vivants pour surveiller l’évolution de la qualité de l’environnement. La CILE emploie cette technique pour étudier l’environnement proche de ses captages car la qualité environnementale a un impact direct sur celle de l’eau. Or, la CILE met tout en place pour obtenir une eau de qualité.
La biodiversité permet d’anticiper les risques de contamination de l’eau produite et distribuée. La CILE avec ECO-IMPACT (experts spécialistes en biosurveillance), la CWEPSS (Commission Wallonne d’Etude et de Protection des Sites Souterrains), le Contrat Rivière Ourthe et la journaliste Frédérique Hupin se sont associés pour répondre à un appel à projet de la SPGE et co-construire, ensemble, un outil de diagnostic précoce du risque de contamination de l’eau souterraine par les pesticides. Présent au Néblon, cet outil d’analyse va bientôt être installé en Hesbaye.
Dans le cadre de cette utilisation, les abeilles et les vers de terre sont étudiés. Ils sont témoins de la contamination en pesticides pour respectivement l’air et le sol et, par conséquent, du risque pour l’eau souterraine.
L’analyse et l’observation de ces êtres vivants permettent d’obtenir une vision très instructive du type et de la concentration de pollution du milieu. En parallèle, la CILE continue d’effectuer ses analyses classiques de sol, d’air et d’eau pour croiser celles-ci avec les données de la biosurveillance. Là où les analyses classiques donnent des informations à un moment précis et en un point donné, la biosurveillance renseignent davantage sur l’accumulation, dans le temps et dans l’espace, de toute une série de facteurs.
Afin de récolter ces informations, une analyse est faite à partir du pain d’abeilles (la nourriture que celles-ci confectionnent pour leurs larves), du miel, des abeilles et, en ce qui concerne les vers de terre, de la population de ceux-ci dans le sol.
Ce projet permettra de proposer à d’autres opérateurs wallons, mais aussi à l’échelle internationale, un précieux outil ainsi qu’un retour d’expérience. Tout cela représente un pas supplémentaire vers la qualité. Une qualité à laquelle chaque agent de la CILE participe au quotidien.
Envie d'en découvrir plus. Pourquoi ne pas faire notre "Balade du Facteur" ? Cette promenade de 6 Km audioguidée vous apportera de nombreuses informations sur nos captages, sa nappe phréatique et le processus de biosurveillance mis en place. Cliquez ici pour en savoir plus.
L’éco-pâturage est une technique ancestrale pour l’entretien des parcelles. Au lieu de faire appel à des machines et des techniques modernes, ce sont des troupeaux qui sont utilisés pour se débarrasser des herbes. Le principal intérêt de cette discipline est d’entretenir de manière douce les parcelles et de diminuer l’émission de carbone. De plus, certaines zones sont parfois difficilement accessibles aux machines. Par contre, les moutons y parviennent sans le moindre problème.
L’éco-pâturage, c’est aussi respecter l’environnement car il permet de mieux respecter la biodiversité naturelle des prairies.
Quant à la mise en place de cette pratique, des contrats de marchés publics sont passés avec des bergers. Ces derniers aménagent des enclos si nécessaire, amènent leurs troupeaux et vérifient que les moutons ont tout ce dont ils ont besoin sur site. Pour certaines parcelles, ils organisent des rotations si les bêtes n’ont pas de quoi se sustenter.
Le choix des animaux de pâturage s’est porté sur les moutons et sur quelques chèvres. Ces animaux sont faciles à déplacer, savent grimper et sont recommandés pour tout type de terrain. Ils ont également l’avantage de ne pas polluer le sol en profondeur avec leur déjection. Des races rustiques ont été choisies pour l’éco-pâturage. La plupart des moutons sont des Shetland, élevés pour leur laine et non pour leur viande.
Bref, l’éco-pâturage est plus écologique, plus pratique et plus local. Cette manière de faire correspond parfaitement à la volonté de la CILE de s’engager dans un développement durable et d’encourager des pratiques locales.
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Un investissement local pour une eau de qualité
Capable de produire 730.000 m³ d’eau par an, l'unité de traitement de Waroux regroupe plusieurs processus de traitement de l'eau en un même lieu.
Retrouvez de nombreuses informations à ce sujet dans notre dépliant web téléchargeable ci-dessous.