D'où provient mon eau ?

Il vous est possible d'obtenir des informations à ce sujet via plusieurs canaux :

  • En lisant les informations figurant sur la facture annuelle qui mentionne également votre zone de distribution.
  • En prenant contact avec la CILE dont les coordonnées apparaissent sur la facture.

La Région liégeoise connaît un climat favorable, une grande pluviosité, qui lui permet de disposer de réserves en eau appréciables. 

Nous sommes spécialisés dans la production d’eau au départ de nappes phréatiques (nappes d’eau souterraines) au cœur desquelles nous possédons plusieurs captages.

Afin d’assurer notre mission de distribution d’eau auprès de plus de 565.000 consommateurs, tout en maîtrisant les coûts, nous complétons notre besoin pour la fourniture de nos clients par de l’achat d’eau à d’autres producteurs publics.

La CILE a aussi deux stations de traitement pour la dénitrification des eaux.

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unité de traitement d'Ans

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Eaux souterraines et captages

La majorité des eaux produites par la CILE sont souterraines et proviennent de la lente infiltration de l’eau de pluie au travers des couches géologiques locales. C’est la nature même des sols traversés qui va conférer à l’eau ses caractéristiques naturelles et donc le traitement éventuel à appliquer avant sa distribution.

Nous disposons de plusieurs captages pour alimenter nos clients :

  • Captages dans la nappe aquifère de craie de Hesbaye
  • Captages dans la nappe aquifère de calcaire du bassin du Néblon
  • Captages locaux appartenant à la CILE

D’autres appoints en eaux souterraines sont fournis via les captages de VIVAQUA à Modave, ainsi que le captage de Chinchotte à Olne, appartenant à la SWDE (Société Wallonne des Eaux).
 

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goutte d'eau sur la paroi d'une galerie souterraine

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La nappe phréatique de Hesbaye

La Hesbaye est un vaste plateau d’environ 350 km², situé au nord de la ville de Liège. Elle couvre, essentiellement, le versant sud du bassin hydrographique du Geer, limité par la Mehaigne à l’ouest, par la Meuse au sud et à l’est.

Les eaux souterraines s’écoulent en direction du nord, vers le Geer en suivant principalement les fissures et les axes de fracturation de la craie (roche sédimentaire calcaire blanche).

La capacité de recharge de la nappe aquifère est donc importante, on estime qu’environ 35 % des précipitations (810 litres par mètre carré et par an) s’infiltrent dans le sol et alimentent les eaux souterraines, soit près de 100 millions de mètres cubes par an.

Il s’agit de l’une des plus grandes ressources de la Région wallonne qui contribue à alimenter en eau potable près de 400.000 personnes. Nos galeries produisent environ 16 millions de mètres cubes par an. Si on ajoute les prélèvements des puits de la Société Wallonne des Eaux ainsi que ceux des captages privés, on peut estimer que cette nappe est exploitée à hauteur de 20 millions de mètres cubes chaque année.

Aujourd’hui, nous exploitons un réseau d’environ 45 km de galeries orientées suivant la direction est/ouest, perpendiculairement au sens d’écoulement des eaux souterraines. Elles sont reliées par 17 km d’aqueducs et l’ensemble traverse le territoire de 14 communes.

Ces eaux sont riches en minéraux et d’une très grande stabilité.

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centrale de Néblon-le-Moulin

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La nappe phréatique du Condroz

Nos captages dans le bassin du Néblon sont situés sur le territoire des communes d’Ouffet et de Clavier, situées dans le Condroz.

Le Néblon, entre Méan et Néblon-le-Moulin, occupe le fond d’une dépression calcaire. Son bassin versant s’étire sur une longueur de 15 kilomètres pour une largeur moyenne de 4 kilomètres. Il couvre une surface d’environ 66 km2

D’une manière générale, la production des sources captées par nos galeries est peu sensible aux variations climatiques.
 

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galerie souterraine de Néblon-le-Moulin

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Nos galeries à Néblon-le-Moulin

Nos galeries ont été creusées dans les roches calcaires, à la base des versants le long de la rivière, afin de capter les sources à l’émergence qui étaient abondantes à cet endroit.

Le dispositif de captage est constitué principalement de trois galeries, la galerie Principale, la galerie Communale et la galerie de Tinkou, ainsi que de quelques sources de moindre importance. Le tout produit de l’ordre de 28.000 m³/jour .

Une nouvelle centrale de refoulement est en cours de construction sur le site. Elle remplacera plusieurs dispositifs existants dans le cadre de la nouvelle sécurisation de l’approvisionnement et deviendra le point de départ de la conduite d’adduction du Néblon vers Liège. Chaque jour, entre 20 et 30.000 mètres cubes d’eau potable s'engouffrent encore dans cette conduite.

Ces eaux sont moyennement minéralisées et également de très grande qualité.  Elles ne nécessitent qu'une légère chloration pour être potables tout au long de son cheminement.

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Barrage de La Gileppe

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Eaux de surface

Une part moins importante de l’eau que nous distribuons provient des barrages d’Eupen et de La Gileppe. Ces eaux sont traitées dans les infrastructures de potabilisation, parfois complexes, dont la gestion est assurée par la SWDE.

Les eaux du barrage d'Eupen sont traitées à Eupen même, tandis que les eaux du barrage de la Gileppe le sont à Stembert.

Ces eaux sont peu minéralisées.

Sécurisation

La toute grande partie de notre réseau de distribution est sécurisé par plusieurs origines d'eau permettant de faire face à la majorité d'éventuels problèmes pouvant survenir sur le réseau ou la ressource. Ceci permet à nos usagers de continuer à être alimentés même en cas d'incident sur la ressource qui les dessert habituellement.